La CRP Suisse a participé activement au stand tenu par la PVCH (Communauté de travail de l’industrie suisse du PVC) lors du salon Swissbau à Bâle du 12 au 16 janvier 2010. On est très satisfait du déroulement du salon et des contacts qui ont pu être noués au stand. De nombreux entretiens particuliers ont été enregistrés, au cours desquels des questions au sujet des revêtements de sol en PVC ont été posées et des informations ont pu être données sur leurs possibilités de recyclage au moyen du système exploité par la CRP Suisse.
Dans le cadre du thème du stand «PVC – aborder le futur avec durabilité», des produits de construction ayant obtenu un bon classement écologique dans les «eco-devis», dont les revêtements de sol en PVC font partie, ont été exposés. Le sol du stand était recouvert d’un revêtement en PVC non-collé, réutilisable. Une accroche particulière était fournie par la maquette réelle d’une maison 2 litres (maison type Minergie) provenant d’Italie. Les échantillons de revêtements homogènes installés au niveau des cloisons suscitèrent les questions de nombreux visiteurs.
Les contacts se sont articulés sur les groupes de thème «architectes/ingénieurs/planificateurs» ainsi que «apprentis/écoliers/enseignants». De plus, un grand nombre de visiteurs privés témoignant un intérêt général et des professionnels d’autres industries étaient présents.
Le fait qu’aucun représentant des administrations ou autorités ne se soit présenté au stand a cependant déçu les espérances. Ceci est particulièrement malheureux parce que les représentants du bâtiment ont fait part de manière répétée que, dans certains cantons, les administrations prescrivent de réaliser les travaux, p. ex. poser les revêtements de sol, sans produits en PVC.
Plusieurs apprentis du domaine des dessinateurs en génie civil (bâtiment et génie civil) ont évoqué que leurs enseignants avaient une position clairement anti-PVC et désignent les produits de construction en PVC «polluants pour l’environnement, nuisibles et dangereux». Il existe visiblement à ce niveau un déficit de l’information, et des mesures concrètes pour y pallier sont à envisager de la part de l’industrie.
